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Pétition Collectif Clichy la Garenne contre le déploiement du compteur Linky à Clichy

Pour:Rémy Muzeau, Maire de Clichy et le Conseil Municipal de Clichy

Pétition pour demander au Maire de Clichy la Garenne d’organiser une nouvelle délibération contre le déploiement des compteurs dits « intelligents » Linky

Le Conseil Municipal de Clichy la Garenne ne s’est pas opposé au déploiement des compteurs Linky lors de son conseil municipal d’octobre 2015. Nous, clichois, venons par la présente pétition prier notre Maire, Monsieur Rémy Muzeau, les élus et le Conseil Municipal de se réunir à nouveau afin de faire une nouvelle délibération et faire machine-arrière. Des raisons multiples et sérieuses pour le faire ci-dessous vous permettront d’en juger :

1. Au plan technique, les câbles, fils et appareils électriques ne sont pas prévus pour transporter des radiofréquences.

La moyenne d’âge des installations électriques est de 45 ans en France (et à Clichy tout particulièrement vu le grand nombre d’immeubles anciens datant des années 20/30 et même plus anciens). Elles ne supporteront pas ces radiofréquences et pouront déclencher des incendies, des pannes des matériels électro-ménagers.

NB : les assurances se dédouanent des remboursements de sinistres provoqués par les radiofréquences. En général, les assurances savent ce qu’elles font, si elles n’assurent pas les risques entraînés par les compteurs Linky c’est qu’elles savent que ces risques sont avérés.

2. L’analyse technico-financière ne prend pas en compte le remplacement des compteurs et des concentrateurs dès la deuxième génération dans respectivement 15 ans et 10 ans.

Cela signifie qu’après avoir investi 7 milliards d’euros, coût estimé du déploiement de la première génération Linky, la France devra recommencer dans 10 à 15 ans sous peine de ne plus pouvoir utiliser l’électricité. Quelle dangereuse façon de créer de l’activité !

3. L’informatisation des réseaux électriques rendra la France (et Clichy) vulnérable au piratage, à l’espionnage et au cyber-terrorisme pouvant provoquer le black-out.

Avec le système Linky, un féru d’informatique pourra bloquer à distance la fourniture d’électricité, de façon ciblée ou généralisée. Les bandes organisées de cambrioleurs pourront identifier les logements et même les quartiers vides.

A l’heure où le terrorisme investit le champ de la cyber-attaque (comme on l’a vu pour la chaîne de télévision TV5), des régions entières pourraient être plongées dans un black-out prolongé, susceptible d’engendrer de surcroît un risque nucléaire majeur dans les régions où la production des réacteurs ne sera plus absorbée par le réseau. Catastrophe en chaîne…

4. Les radiofréquences CPL du Linky sont officiellement classées « potentiellement cancérigènes » (catégorie 2B) depuis 4 ans par le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), qui dépend de l’OMS.
Ce classement annoncé par un communiqué du 31 mai 2011 du CIRC, confirmé par la monographie n° 102 parue en 2013, concerne aussi bien les radiofréquences CPL et les micro-ondes GPRS du Linky, que les micro-ondes des téléphones portables 2G, 3G et 4G, et le wifi.

5. Le système Linky est déjà obsolète et le sera encore plus à la fin du déploiement des 35 millions de compteurs, dans 7 à 8 ans, en 2022-2023.
Les frais de remplacement seront à la charge des usagers.

Linky ne permet pas l’effacement, et il ne permet pas non plus au consommateur de savoir combien il consomme. D’une part, parce que dans 40 % des logements, le compteur est situé à l’extérieur, d’autre part parce qu’il n’est pas conçu pour afficher ses données en euros (seulement en kilowattheures), ce qui n’est pas de nature à inciter le consommateur à réduire sa consommation.

Il faudra pour cela ajouter dans le logement un « dispositif déporté », écran affichant la consommation en euros et communiquant par micro-ondes avec le compteur Linky, prévu à l’article 60 de la loi de transition énergétique.
La fausse solution Linky implique donc à terme l’installation obligatoire, dans l’intégralité des foyers, de trois dispositifs communicants émetteurs de micro-ondes et de radiofréquences : compteur Linky (article 7bis), boîtier de type Voltalux (nom nommé, mais implicite dans l’article 46bis) et dispositif déporté (article 60), qui s’ajouteront au compteur individuel de chauffage dans les immeubles à chauffage collectif, explicitement obligatoire et au compteur de gaz communicant Gazpar (article 7bis).

Enfin contrairement à Gazpar, le compteur Linky envoie ses informations dans un premier temps par les fils électriques déjà existants, sans avoir besoin a priori de demander à la commune l'autorisation d'installer un ou des répartiteurs (*).

Mais la commune a une autre façon d'agir car elle est propriétaire des compteurs d'électricité, alors que la plupart du temps ce n'est pas le cas pour les compteurs de gaz et d'eau.

Ce qui est incroyable dans le processus engagé, c'est qu’Enedis (ex ERDF) (et/ou ses sous-traitants) débarque dans les communes en disant "Nous venons changer les compteurs d'électricité !"... sans jamais que l'aval du propriétaire (la commune) ne soit demandé !

Hélas, cela marche la plupart du temps car les maires ignorent généralement qu'ils sont propriétaires des compteurs et responsables, ce qu’Enedis/ErDF se garde bien entendu de leur dire !

Nous invitons donc nos élus à protéger la santé de leurs administrés, à commencer par celle des enfants, en prenant une délibération interdisant le remplacement sur la commune des compteurs d'électricité (mais aussi les compteurs de gaz et d'eau) par des compteurs communicants.

Ne pas oublier d'interdire aussi par cette délibération l'installation de compteurs communicants de gaz (en complément du refus d'installer des répartiteurs) et d'eau.

(*) Important : les linky envoient leurs informations par fils (en CPL) vers le transformateur de quartier. Elles sont ensuite rediffusées par GPRS (téléphonie mobile). Enedis/ErDF a donc prévu d'équiper avec des antennes les transformateurs de quartier alors que ceux-ci appartiennent aussi aux communes. Celles-ci peuvent (doivent !) s'y opposer...

NB : CETTE PETITION NE SUFFIT PAS, IL CONVIENT EGALEMENT DE FAIRE UNE DEMARCHE PERSONNELLE ET INDIVIDUELLE AUPRES DU MAIRE EN RECOMMANDE AVEC AR ET AUPRES D’ENEDIS SOIT EN RECOMMANDE AVEC AR SOIT PAR UNE SOMMATION DE NE PAS FAIRE PAR HUISSIER DOMICILIE DANS LE 92.

Pour plus d’informations complémentaires, vous pouvez aller sur les sites suivants pour télécharger les lettres types :

http://www.santepublique-editions.fr/
http://www.priartem.fr/Dossier-Linky.html
http://www.robindestoits.org/


Les signataires

Cette pétition se trouve hébergée sur Internet sur le site Pétition Publique qui met à disposition un service public gratuit pour les pétition en ligne.
Au cas où vous auriez une question pour l’auteur de la pétition, vous pourrez l’envoyer par l’intermédiaire de cette page de contact

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