Pétition SOUTIEN AU RESTAURANT LITTLE TROPICANA
Pour:Monsieur le Préfét de la Martinique
Après plusieurs années de combat juridique, La cour a rendu sa décision en faveur des arguments du bailleur principal, la société SOFODIS en ordonnant l'expulsion de la société Little TROPICANA et sa gérante Mme PHESO de l'emplacement sur lequel cette dernière a construit son entreprise de restauration rapide il y a près de 12 ans en vertu d'un bail avec M GOUYER (MADIA AUTO CENTER), locataire principal de la société SOFODIS;
Mme PHESO, qui a fait confiance à son bailleur, M GOUYER, et dont le bail avec ce dernier a été reconnu valide par la Cour n'avait pas pris à l'époque le soin de réclamer des écrits confirmant l'accord de M GOUYER et de la société SOFODIS pour son établissement sur le terrain loué où se trouve le siège social de la Ste SOFODIS qui a donc pu suivre le développement des travaux de construction du restaurant sans jamais protester.
Apres 12 ans de travail et d'une réussite économique qui a généré plusieurs emplois, cette femme entrepreneur se voit contrainte de déguerpir suite à l'entente entre M GOUYER et la société SOFODIS pour mentir sur la réalité des autorisations données verbalement qu'ils nient aujourd’hui.
La cour a statué en droit en faisant le choix de la version de la société SOFODIS contre celle de Mme PHESO, c'était son droit sauf que la version de la SOFODIS qui n'est pas à l'origine de la procédure et n'est intervenue au procès que pour aider son ami et locataire , M GOUYER par pure solidarité sociologique est contraire à la vérité.
Aujourd'hui Mme PHESO victime de ces complicités de classe mène un combat pour faire valoir ses droits comme constructeur de bonne foi en essayant de convaincre un autre juge qu'elle a toujours eu l'accord de la société SOFODIS et qu'elle n'aurait jamais construit son restaurant, avec l'aide financière de la Région Martinique, sans un accord du bailleur principal.
Menacée d'expulsion malgré la saisine de la justice d'une nouvelle procédure, elle en appelle au soutien de l'opinion publique pour que son expulsion soit différée dans l'attente des décisions de la même justice sur sa qualité de constructeur de bonne foi.
Elle demande la solidarité de tous ceux qui pensent qu'elle mérite leur soutien dans le combat qu'elle continue de mener pour sauver son entreprise et plusieurs emplois.
Céline PHESO vous remercie du soutien que vous voudrez bien lui donner dans ce combat où elle est victime d'un mensonge organisé en signant la présente pétition :
Les signataires
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