Pétition Pour que la compagnie Ecla Théâtre vive !

Pour:Madame la ministre de la Culture, Monsieur le Ministre de l'Education nationale

Madame la Ministre de la Culture et de la Communication,
Monsieur le Ministre de l’Education nationale,

Nous avons appris avec une grande tristesse la dissolution de la compagnie parisienne de théâtre Ecla Théâtre et avec elle la fin des activités pédagogiques que beaucoup d’entre nous organisions régulièrement à l'intention de ses élèves avec cette compagnie. Eminent vecteur de démocratie culturelle, il permettait à des publics très divers de se familiariser avec des activités culturelles inconnues d’eux, d’arpenter un répertoire riche (Shakespeare, Chrétien de Troyes, Molière, Andersen, La Fontaine), de connaître l’émerveillement artistique dans son acception la plus noble, celle de « passeur de culture », d’émotions, de textes, d’intrigues qui traversent le temps et les aires culturelles. Tous, nous reconnaissons notre dette envers la qualité de la mise en scène, de l’interprétation, la programmation attentive aux publics de province (séance à 14 h), la modération tarifaire, la fécondité du dialogue entre les acteurs et les élèves qui sont la marque constitutive de cette compagnie. A ce legs profond et durable, s’oppose la dette financière de la compagnie – qui, bien que très appréciée de ses publics scolaires et extra-scolaires comme des professionnels n'a bénéficié d'aucune subvention ni aide publique – sous le coup d’une liquidation judiciaire en vertu de laquelle ses activités cesseront le 1er février 2012. Nous sollicitons donc auprès de vous l’octroi d’une aide exceptionnelle de l’Etat afin d’assurer la pérennité des missions pédagogiques, culturelles et artistiques d’Ecla Théâtre.

Au nom d'Ecla théâtre, je vous remercie, toutes et tous par la qualité et la constance de votre engagement. C'est cependant avec une profonde déception que je vous annonce la décision que nous redoutions : la liquidation judiciaire de la compagnie prononcée par le tribunal de commerce de Paris, le 24 janvier 2013. De tout coeur, merci soit ajoutée".

Les signataires