Dans moins d’un an, nous voterons pour les élections municipales.
Confrontés aux effets dévastateurs de la crise économique et sociale et à une municipalité délégitimée par des infractions graves et répétées à la loi républicaine, les habitants de Corbeil-Essonnes ont besoin d’une nouvelle équipe municipale, solidaire et citoyenne.
Une ville solidaire :
La crise économique et sociale frappe durement les habitants de notre ville, en particulier les plus modestes, les retraités, les jeunes et délite les liens entre nous.
Dans un tel contexte, une municipalité se doit d’être au plus près des besoins des habitants en matière de logement, d’accompagnement social (locataires, familles, jeunes, personnes isolées…), d’éducation, de culture, de vie associative, être un point d’appui pour défendre au niveau régional et national le développement de services publics rénovés (transports, santé, éducation…) et consolider avec toutes les énergies de notre ville le lien social entre tous, ciment d’un vivre ensemble apaisé, riche de ses diversités.
La solution ne peut pas se trouver du côté du maire UMP sortant.
Avec S. Dassault, J.P. Bechter privilégie les intérêts des promoteurs au détriment des besoins en logements accessibles aux familles et jeunes de notre ville, au détriment d’un développement urbain harmonieux associant habitat accessible, activités économiques, services, activités culturelles et de loisirs, environnement naturel valorisé (la Seine, l’Essonne.
Avec S. Dassault, véritable porte-parole du MEDEF au Sénat, J.P. Bechter plaide avec l’UMP pour que les droits des salariés et des retraités soient toujours plus remis en cause, pour la stagnation des salaires et pensions, réclame toujours moins d’investissements pour l’éducation, la santé, les transports, les services publics ; or, en période de crise, ceux-ci sont pourtant le moyen d’en atténuer les effets dévastateurs en matière d’inégalités et de destruction du tissu social.
Ce n’est que par démagogie que le maire UMP s’associe aux initiatives de l’opposition municipale de gauche réclamant le maintien des postes à l’hôpital Sud-Francilien, étranglé par les conséquences financières du Partenariat Public-Privé avec le groupe Eiffage, projet porté ces dernières années par S. Dassault. Ce n’est que contraint par la mobilisation des personnels qu’il finit par pérenniser les postes d’ATSEM dans les écoles maternelles. C’est par calcul politicien qu’il se plaint de voir les dotations de l’État aux collectivités territoriales diminuer, alors que dans le même temps son parti, l’UMP, réclame toujours plus de baisse de dépenses publiques.
Pour nous, la réponse se trouve dans une municipalité résolue à atténuer autant que possible les effets dramatiques de la crise, et être un point d’appui pour les revendications de développement des services publics, au plus près des besoins des habitants, en particulier les plus fragiles.
Une ville citoyenne :
Depuis trop longtemps, notre ville est prise en otage par le pouvoir de l’argent d’un homme, S. Dassault. En plus de ses interventions financières personnelles considérables dans tous les domaines de la vie locale qui pervertissent le jeu démocratique et encourage le clientélisme, il a par deux fois, lors des élections municipales, entraîné Corbeil-Essonnes hors du champ de la République. Aujourd’hui, une information judiciaire est ouverte pour « corruption, abus de biens sociaux, blanchiment et achats de voix » concernant les élections de 2010 qui ont vu J.P. Bechter déclaré élu.
Nous attendons que la justice mette enfin à jour ce que de nombreux habitants de notre ville connaissent, qu’elle condamne les corrupteurs et les corrompus, qu’elle permette ainsi à notre ville de retrouver les voies de la démocratie et de la République.
C’est dans le champ d’institutions républicaines redynamisées, que notre ville, ses habitants, et en particulier les jeunes trouveront les perspectives de formation, d’emploi, de logement, mais aussi de compréhension et de fraternité dont nous avons tous besoin.
Le rendez-vous des élections municipales de mars 2014 :
À Corbeil-Essonnes, nous avons les moyens d’engager notre ville sur la voie de la solidarité et de la citoyenneté.
À chaque élection nationale, une majorité d’électrices et d’électeurs vote pour des candidats, des listes de gauche qui mettent en avant, par-delà leurs diversités, les exigences de solidarité, de citoyenneté, de démocratie. Les 2459 électrices et électeurs qui se sont retrouvés en 2012 autour du programme du Front de gauche L’humain d’abord peuvent constituer une contribution particulièrement utile à la dynamique à construire.
Les hésitations de la nouvelle majorité politique nationale à engager les ruptures nécessaires avec les dogmes de l’austérité comme solution pour sortir de la crise ne doivent pas nous amener à renoncer : plus que jamais, tant au niveau global (le pays, l’Europe, le monde) qu’au niveau local (la commune), le devenir est dans le partage, le partage des richesses, le partage des savoirs, le partage des pouvoirs.
Cette conviction partagée par un nombre important de nos concitoyens doit se retrouver dans la construction d’un projet puis d’une liste pour les élections municipales de 2014. C’est ce à quoi nous appelons par ce texte.
Les expériences passées, les divisions répétées et dommageables de la gauche nous montrent que la construction de ce projet et de cette liste doivent se faire en rendant les habitants toujours plus acteurs de leur devenir, en clarifiant avec eux les enjeux devant lesquels notre commune est placée, et doit jusqu’au bout rester l’affaire de celles et ceux qui s’y engagent.
Pour nous, les habitants, les électeurs de gauche, écologistes, les partis qui se réclament de ces valeurs, les citoyens engagés dans le mouvement associatif, toutes celles et ceux qui placent au cœur de leurs préoccupations de faire vivre au niveau local, dans le champ de la République, ces valeurs de partage, doivent pouvoir se retrouver et construire ensemble, dans les mois à venir, le projet, l’équipe pour que Corbeil-Essonnes devienne une ville solidaire et citoyenne.
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ALIBERT Daniel, BACALEXI Dina, BAUDELOT Martine, BLACHERE Gaëlle, BORDELET Jeanne, CHABY Hugo, COMBRISSON Claude, COULON Anne, COULON Patrick, DAVID J. Michel, DUBOZ Sylvaine, FELICITE Axel, FEYFANT Claudine, HABTE-MARIAM Georges, LACOMBE Dominique, LALOT Aurélie, LALOT Frédéric, LHOSTIS Danièle, LHOSTIS Yves, LOPEZ Françoise, LOPEZ Manuel, LOPEZ Manuel, MARTI Aline, MARTI Liberto, M’BALA Franck, MERESSE Nicole, MEYER Dany, NEISSE Valérian, NGIW Jessica, NOUAILLE Michel, OLZEWSKI Aurélien, PERRIN Marcel, PILLIER Arnaud, POLO Barbara, POLO Frédéric, PRIGENT Carole, PRIGENT Pascale, PRIGENT Sylvie, RENARD Sylvain, RIDOU Danièle, ROZE Cédric, ROZE David, ROZE Thierry, SAUVAGE Gisèle, SISCIC Michelle, SVAHN Joëlle, TRANIER Gilbert, TRAORE Abdoulaye, TRAORE Carole.
Les signataires
www.petitionpublique.fr